Voici les premiers produits à connaître des baisses de prix en supermarché

Le prix du panier de courses des Français va légèrement faiblir dans les mois à venir, rapporte Le Parisien mercredi 12 juillet. la charge sur les factures des consommateurs. Bercy s’en est occupé, visitant distributeurs et fabricants pendant des semaines  pour trouver un terrain d’entente. Aux côtés d’Olivia Grégoire, la ministre chargée de la consommation, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a persuadé 39 des 75 plus grands constructeurs français de faire des efforts pour baisser les prix. Au total, environ 1 000 produits de grandes marques offriront des rabais aux consommateurs dans un avenir proche. Une réduction moyenne de 5 à 7 % à partir de juillet, août ou septembre.Selon Bercy, les « efforts tarifaires » ne se concrétiseront pas  de la même manière. Si certains verront leurs prix chuter directement, comme trois références de  légumes en conserve Bonduelle (-10%), les confiseries Haribo (-7,5%), ou encore les croquettes et friandises pour chats et chiens  Mars Petcare (10%), d’autres industriels ont préféré l’option. de rabais sur les factures émises aux distributeurs, qui devront ensuite les répercuter sur les consommateurs. 

Baisse de prix et remises

Concrètement, les Français découvriront dans leurs rayons  de nombreuses promotions comme « 2 achetés, 1 offert » ou des réductions directement en caisse. « Il y a moins de références  mais une décote plus importante, environ 10% », a indiqué Bercy à nos confrères. Remise « discount », examen par le représentant d’un distributeur  anonyme. « On ne peut pas dire que les fabricants jouent à des jeux avec des promotions de trois mois. » Dans ce viseur d’expert, on retrouve des marques comme Danone avec  Danette (-18% en juillet), Coca-cola avec du coca sans sucre (-10% en août) ou Sofidel avec du papier toilette Le Trèfle (- 7% en juillet), mais aussi le groupe Bel avec ses PomPotes et sa vache qui rit, ou encore la société Intersnack avec ses  apéritifs Monster Munch et Curly. 

Pas de “name and shame”

Jean-Philippe André, président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), s’est défendu : « Ceux dont les prix des matières premières n’ont pas baissé n’ont pas pu déclencher la clause de renégociation. » Parce que les producteurs ont vu le prix de leurs matières premières chuter, ils ont  pu activer efficacement les conditions de révision commerciale qui leur ont permis de renégocier les prix avec les grands distributeurs dans les trois mois. « C’est notamment le cas des pâtes  chez Barilla ou Panzani, dont les prix ont baissé de quelques centimes en juillet, de l’huile Lesieur depuis juillet ainsi que de la viande de volaille depuis mai, par exemple », précise Bercy. Au total, des centaines de produits sont intéressés, avec une baisse moyenne de 2 à 7 étés. Aux 36 industriels qui n’ont pas  répondu aux attentes de Bruno Le Maire, qui a menacé de « citer et couvrir avec timidité » pour dénoncer les réticents  début  juin, Bercy a juré de « respecter la loi des affaires ». Cependant, le  ministère a indiqué que 13 d’entre eux étaient exclus du système, eux-mêmes victimes de l’augmentation des matières premières, comme le lait ou le porc. Vingt autres ont assuré au ministère qu’il supporterait la hausse du prix du sucre. Selon les informations du Parisien, seuls trois grands industriels sont restés silencieux :  Procter and Gamble, Léa nature et Otsuka (Gerblé). Si aucun d’entre eux n’apporte de justification à leur immobilité, ils doivent être reçus par le ministère dans les  prochains jours.

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About the Author: Mélanie Douchet

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