Comment Pinger une Adresse IP : Tutoriel, Conseils et FAQ

Vous vous interrogez sur la manière de solliciter une adresse IP en utilisant une requête de type « ping« ? Ou bien vous cherchez à comprendre la signification du terme « ping »? Cet article s’avère être pertinent pour vous! Nous vous exposons à nouveau le fonctionnement inhérent aux adresses IP ainsi qu’au processus de « ping ». En outre, nous vous offrons un guide détaillé pour exécuter une requête « ping » sur une adresse IP (que ce soit sous Windows, Mac ou Linux!). En conclusion, nous partageons quelques recommandations pratiques et nous répondons à certaines questions fréquemment posées sur ce sujet.

Comment pinger une adresse IP en #Short

  1. Accédez à l’interface de commande de votre dispositif.
  2. Saisissez la directive « ping <adresse IP> ».
  3. Intégrez l’adresse IP que vous souhaitez interroger à la place de « adresse IP ».
  4. Pressez la touche « Entrée« .
  5. Laissez votre appareil afficher les résultats dès qu’ils seront disponibles.

Comprendre les adresses IP et leur fonctionnement

Les adresses IP (protocole Internet) jouent un rôle fondamental dans le mécanisme d’Internet. Elles sont employées afin d’attribuer une identification unique à chaque dispositif relié à un réseau IP, ce qui permet de les localiser de façon distinctive.

Structure des adresses IP

Les adresses IP prennent la forme de séquences hiérarchiques de chiffres binaires. Elles sont généralement présentées de manière plus compréhensible pour les humains grâce à la notation décimale pointée (NPD). Une adresse IP se compose généralement de deux parties distinctes : la portion réseau et la portion hôte.

La portion réseau indique le réseau particulier auquel un appareil est connecté, tandis que la portion hôte désigne l’appareil lui-même au sein de ce réseau. Cette distinction est établie par le biais du masque de sous-réseau, qui spécifie le nombre de bits réservés pour le réseau et le nombre de bits alloués à l’hôte.

Actuellement, il existe deux versions principales du protocole IP :

  • IPv4 (Internet Protocol version 4)
  • IPv6 (Internet Protocol version 6)

IPv4 fonctionne avec des adresses de 32 bits et est très répandu. Cependant, en raison de l’épuisement imminent des adresses IPv4 disponibles, IPv6 a été conçu pour succéder à IPv4. IPv6 utilise des adresses de 128 bits, ce qui offre un espace d’adressage considérablement plus vaste.

Attribution et routage des adresses IP

Les adresses IP sont assignées par des organes de régulation d’Internet, tels que l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), qui alloue des blocs d’adresses IP aux registres régionaux Internet (RIR). Ces registres régionaux, à l’instar de l’ARIN (American Registry for Internet Numbers) pour l’Amérique du Nord, répartissent ultérieurement ces adresses IP aux fournisseurs de services Internet (ISP), aux entreprises et aux utilisateurs finals.

Le processus de routage des adresses IP est orchestré par des équipements de réseau, à savoir des routeurs. Lorsqu’un paquet de données est expédié sur Internet, il est fragmenté en petites unités connues sous le nom de paquets. Chaque paquet renferme l’adresse IP de la destination. Les routeurs examinent l’adresse IP de destination et se servent de tables de routage pour sélectionner le trajet optimal permettant d’acheminer les paquets vers leur destination.

Types d’adresses IP

Un aspect crucial à retenir à propos des adresses IP concerne leur diversité :

  • Les adresses IP publiques : ces adresses sont employées par les appareils connectés directement à Internet et peuvent être acheminées à travers l’ensemble du réseau. Souvent fournies par les fournisseurs de services Internet (ISP), elles facilitent les échanges entre les différents réseaux.
  • Les adresses IP privées : réservées pour un usage au sein de réseaux locaux privés, comme ceux utilisés dans les foyers et les entreprises. Elles ne sont pas directement accessibles depuis Internet et servent à établir des communications internes entre les dispositifs d’un même réseau privé.
  • Les adresses IP spéciales : incluant l’adresse IP de bouclage (127.0.0.1 pour IPv4), qui sert à tester la connectivité réseau locale d’un appareil.

Le ping, c’est quoi exactement ?

Le terme « ping« , dans le domaine informatique, désigne la mesure du temps nécessaire pour qu’un ensemble de données, envoyé depuis un dispositif (généralement un ordinateur), atteigne un autre dispositif (habituellement un serveur) et fasse le trajet de retour.

Il sert à évaluer la latence, c’est-à-dire l’intervalle entre l’envoi d’une requête et la réception de la réponse correspondante.

L’origine du terme « ping » provient de l’outil de diagnostic réseau appelé « ping », fréquemment utilisé pour quantifier cette latence. Lorsqu’une commande « ping » est lancée, le dispositif envoie un petit paquet de données à la destination spécifiée, puis attend la réponse. Dès réception de la réponse, le laps de temps entre l’envoi initial et la réception de la réponse est mesuré et affiché.

L’indication de la valeur « ping » se fait en millisecondes (ms) et reflète le temps nécessaire pour que les données effectuent l’aller-retour entre les deux dispositifs.

En termes d’interprétation :

  • Un faible « ping » (par exemple, 10 ms) traduit une latence minimale, indiquant une communication rapide entre les dispositifs.
  • Un « ping » élevé (par exemple, 200 ms) reflète une latence accrue, pouvant provoquer des retards dans la transmission des données.

Explication simplifiée du ping en informatique

Vous êtes novice en informatique ? Le jargon technique de ce domaine vous pose des difficultés ? Voici une explication simplifiée du concept de « ping » !

Imaginez le « ping » comme un jeu de renvoi entre votre ordinateur et un autre appareil (comme un serveur) sur Internet. Lorsque vous sollicitez cet autre appareil, vous attendez ensuite sa réponse, c’est simple, non ?

En gros, le « ping » mesure le temps nécessaire à cette demande et à la réponse associée pour voyager entre votre ordinateur et l’autre appareil. Ce temps est appelé « latence« . Une latence faible signifie que les demandes et les réponses se déplacent rapidement, tandis qu’une latence élevée signifie qu’elles mettent plus de temps à circuler.

La latence est mesurée en millisecondes (ms). Si votre « ping » est bas (par exemple, 10 ms), cela indique que la communication entre votre ordinateur et l’autre appareil est rapide. En revanche, si votre « ping » est élevé (par exemple, 200 ms), cela signifie que la communication est plus lente, ce qui peut engendrer des délais.

Pourquoi vouloir pinger une adresse IP ?

Quand on réalise un « ping » vers une adresse IP, on envoie des petits paquets de données à cette adresse spécifique dans le but de vérifier si la communication est viable. Cette opération permet de confirmer la disponibilité d’un dispositif ou d’un site web sur le réseau.

En cas de difficultés de connexion avec un périphérique ou un site, le « ping » peut aussi servir à déterminer si le problème relève du réseau local ou de l’adresse IP visée. Si le « ping » réussit, cela signifie qu’une liaison avec l’adresse IP est établie, tandis qu’un échec du « ping » peut indiquer un problème de connectivité.

Comme mentionné précédemment, le « ping » fournit également le temps de réponse entre l’appareil effectuant le « ping » et l’adresse IP ciblée. Cela permet d’évaluer la latence du réseau, c’est-à-dire le temps nécessaire pour que les paquets de données atteignent leur destination et reviennent.

En plus de tout cela, le « ping » est un outil de dépannage précieux lors de la résolution de problèmes réseau. En effectuant des « pings » vers diverses adresses IP, il est possible d’identifier les points éventuels de défaillance ou les problèmes de routage.

Tutoriel : Comment pinger une adresse IP ?

Peu importe que vous utilisiez Mac, Windows ou Linux, il est essentiel de vous assurer que l’adresse IP que vous tentez de « pinguer » est valide et accessible à partir de votre réseau. En cas de difficultés, vérifiez votre connexion réseau et assurez-vous d’avoir saisi l’adresse IP correctement.

Sur Windows

Pour ouvrir l’invite de commande :

1. Appuyez simultanément sur les touches Windows + R.

2. Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, tapez « cmd » (sans les guillemets) puis appuyez sur Entrée. Cela ouvrira la fenêtre de l’invite de commande.

Dans la fenêtre de l’invite de commande :

3. Saisissez la commande suivante : « ping <adresse IP> »

4. Remplacez « <adresse IP> » par l’adresse IP que vous souhaitez « pinguer ». Par exemple, si vous voulez « pinguer » l’adresse IP 192.168.0.1, tapez : « ping 192.168.0.1 »

5. Appuyez sur Entrée pour exécuter la commande. Windows enverra alors une série de paquets à l’adresse IP spécifiée et affichera les résultats.

Les réponses du « ping » seront affichées dans la fenêtre de l’invite de commande. Vous pourrez voir le temps de réponse pour chaque paquet envoyé et vérifier si la destination est accessible.

Sur Mac

Le processus est assez similaire sur un Mac :

1. Ouvrez l’application « Terminal« . Vous pouvez la localiser dans le dossier « Utilitaires » sous le dossier « Applications », ou vous pouvez utiliser la fonction de recherche Spotlight pour la trouver plus rapidement.

2. Dans la fenêtre du Terminal, saisissez la commande suivante : « ping <adresse IP> »

3. Remplacez « <adresse IP> » par l’adresse IP que vous souhaitez « pinguer« . Par exemple, si vous désirez « pinguer » l’adresse IP 192.168.0.1, tapez : « ping 192.168.0.1 »

4. Appuyez sur Entrée pour exécuter la commande. Le terminal Mac enverra une série de paquets à l’adresse IP spécifiée et affichera les résultats.

5. Les réponses du « ping » seront affichées dans la fenêtre du Terminal. Vous pourrez consulter le temps de réponse pour chaque paquet envoyé et vérifier si la destination est accessible.

Sur Linux

Tout à fait, la démarche est similaire sur un appareil Linux :

1. Commencez par ouvrir un terminal sur votre distribution Linux. Vous pouvez le repérer dans le menu des applications ou recourir à un raccourci clavier comme Ctrl+Alt+T.

2. Ensuite, suivez la même procédure que celle pour Windows (et Mac, en fait…).

Quelques conseils pour un ping réussi

Assurez-vous d’avoir correctement identifié l’adresse IP : Bien que cela puisse paraître évident, il est crucial de vérifier avec précision l’adresse IP de l’appareil ou du serveur que vous souhaitez évaluer avant d’initier la commande ping. L’utilisation d’une adresse IP incorrecte entraînera des résultats inexacts, ce qui pourrait entraîner une perte de temps.

Vérifiez la connectivité réseau : Avant de procéder au ping, veillez à ce que votre propre connexion réseau fonctionne de manière appropriée. L’échec d’une tentative de ping vers une adresse IP cible pourrait découler d’une problématique de connectivité de votre côté, telle qu’un pare-feu bloquant les requêtes ICMP sortantes.

Analysez attentivement les résultats obtenus : Lors de l’exécution de la commande ping, une série de résultats sera générée. Il est essentiel de surveiller particulièrement deux informations clés : le temps de réponse (ping), mesuré en millisecondes (ms), ainsi que le taux de succès des paquets transmis.

N’hésitez pas à exploiter les options de commande additionnelles si nécessaire : Les commandes ping proposent souvent des options supplémentaires pour ajuster leur comportement. Par exemple, il est possible de spécifier le nombre de paquets à envoyer, de définir des dimensions personnalisées pour les paquets, ou encore de moduler la fréquence des envois.

Faites appel à des outils de diagnostic réseau : Dans le cas où vous seriez confronté à des problèmes de connectivité plus complexes, envisagez d’utiliser des outils de diagnostic réseau plus avancés. Ces derniers vous permettront d’identifier spécifiquement les problèmes rencontrés sur le parcours du réseau.

Comment interpréter les résultats du ping ?

Lorsqu’un ping est effectué en direction d’une adresse IP, les résultats obtenus renferment des informations de grande importance en ce qui concerne la connectivité et la qualité de la liaison réseau. Pour interpréter ces résultats, il convient de prêter une attention particulière aux éléments suivants :

Le temps de réponse, mesuré en millisecondes, indique la durée nécessaire à un paquet ICMP (protocole de messages de contrôle Internet) pour être expédié à l’adresse IP spécifiée et pour revenir à votre appareil. Un délai de réponse court est généralement souhaité, car il traduit une connexion réseau rapide et réactive. À l’inverse, des délais de réponse élevés peuvent signaler une latence du réseau ou une congestion.

Le taux de réussite, exprimé en pourcentage, dénote le nombre de paquets ICMP ayant réussi à atteindre l’adresse IP cible et à revenir avec succès. Un taux de réussite de 100 % est l’idéal, signifiant que tous les paquets ont atteint leur destination sans encombre. À l’opposé, un taux inférieur à 100 % peut signaler des pertes de paquets et ainsi mettre en lumière un problème de connectivité. Des pertes fréquentes de paquets peuvent résulter de déconnexions ou d’une congestion du réseau.

Il est également crucial d’être vigilant quant à la variation des temps de réponse. Des fluctuations importantes au niveau du temps de réponse peuvent indiquer des variations de latence ou des soucis de stabilité au sein de la connexion.

Si un message d’expiration (timeout) est reçu pour un paquet ICMP, cela indique que ledit paquet n’a pas réussi à atteindre sa destination dans un intervalle de temps raisonnable.

Vos questions les plus fréquentes sur le ping d’une adresse IP

D’où vient le terme ping ?

Le terme « ping » émerge du domaine des réseaux informatiques et trouve son origine dans les premiers systèmes d’exploitation Unix. Son instigateur est Mike Muuss, qui, en 1983, conçut un outil de diagnostic baptisé « ping » dans le cadre de ses travaux au sein du laboratoire de recherche de l’armée américaine (U.S. Army Research Laboratory).

L’expression « ping » est un acronyme récursif signifiant « Packet Internet Groper » (ou « Packet Inter-Network Groper »). Ce choix de terminologie repose en partie sur un jeu de mots, évoquant le son strident émis par un sonar, semblable à l’écho produit par un paquet de données envoyé à une adresse IP, puis renvoyé à l’émetteur. L’emploi de l’expression « groper » renvoie également à l’idée de « tâter » ou « sonder » le réseau en vue d’évaluer sa connectivité et sa latence.

Quelles sont les causes les plus courantes d’échec du ping ?

Les échecs de la commande ping peuvent être attribués à diverses causes fréquentes, notamment :

1. Problèmes de connectivité réseau : Si votre propre connexion réseau présente des dysfonctionnements (interruption de votre fournisseur d’accès Internet, déconnexion physique du câble Ethernet, mauvaise configuration du routeur, blocage des requêtes ICMP sortantes par un pare-feu…), cela peut entraîner l’échec du ping.

2. Adresse IP incorrecte : Lorsque vous entrez une adresse IP erronée lors de l’exécution du ping, les paquets ICMP ne peuvent pas parvenir à leur destination, conduisant ainsi à l’échec.

3. Problèmes de pare-feu ou de filtrage : Certains pare-feu ou dispositifs de filtrage réseau ont la capacité de bloquer les requêtes ICMP entrantes ou sortantes, ce qui peut entraver le fonctionnement correct du ping.

4. Problèmes de configuration du réseau distant : Dans le cas où vous tentez un ping vers une adresse IP spécifique et que le réseau distant associé rencontre des soucis de connectivité, le ping peut échouer. Cette situation peut découler de problèmes au niveau des serveurs, des routeurs ou d’autres composants du réseau distant.

5. Problèmes de congestion du réseau : En période d’utilisation intense ou de congestion du réseau, les paquets ICMP peuvent subir des retards ou des pertes, ce qui peut provoquer des échecs du ping. Cette situation survient souvent dans des environnements réseau où la bande passante est limitée ou lors de pics de trafic.

6. Problèmes de configuration du réseau local : Des problèmes au niveau de la configuration du réseau local, comme une adresse IP mal configurée, des sous-réseaux incorrects ou des erreurs de configuration du routeur, peuvent empêcher la réussite du ping.

Le ping affecte-t-il la vitesse de ma connexion Internet ?

De manière générale, la commande ping n’affecte pas directement la vitesse de votre connexion Internet. Le ping évalue simplement le laps de temps nécessaire pour qu’un paquet de données parvienne à une destination donnée et revienne vers votre appareil.

Recommended For You

About the Author: Mélanie Douchet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *