Tout sur les montres Daniel Wellington

TOUT SUR LES MONTRES DANIEL WELLINGTON

Lorsque l’on pense à une marque de montres, on imagine immédiatement un atelier d’un autre siècle, quelque part dans les Alpes suisses. En effet, les grands maîtres de l’horlogerie, tels qu’Audemars Piguet et Breitling, ont un héritage long et ancien qui commence invariablement près des hauts sommets de la Suisse.

On pourrait penser que la marque Daniel Wellington a une histoire similaire, mais il s’agit d’une entreprise horlogère assez moderne qui a été fondée en 2009 par un jeune Suédois, Filip Tysander, alors âgé de 23 ans.

L’histoire de Daniel Wellington

Filip Tysander a obtenu son diplôme d’études secondaires en 2006 et avait l’intention de parcourir la planète. Il se rend d’abord en Europe, puis dans diverses nations asiatiques avant de s’envoler pour l’Australie. Il y rencontre un autre visiteur, dont les manières séduisent l’ancien étudiant. Il est parfait, très sophistiqué, mais pas prétentieux. Un élément spécifique attire l’œil du jeune Suédois : la façon dont cet Anglais porte une montre ancienne sur un vieux bracelet.

Il pense que c’est très élégant et intemporel, et que cela plaira rapidement à la jeune population européenne. Bien sûr, il connaît ce britannique du nom de… Daniel Wellington. C’est ainsi que Filip décide de lancer sa propre entreprise horlogère, qui portera le nom de son nouvel ami.

De retour en Suède, il se renseigne sur le type de bracelet de la montre du vieil Anglais et découvre qu’il s’agit d’un bracelet OTAN. Qu’est-ce que c’est ? NATO est l’anagramme inversé de NATO, l’alliance militaire. Il s’agit d’un bracelet très robuste développé par le ministère de la Défense britannique dans les années 60.

Filip Tysander avait déjà une idée précise de ce qu’il voulait proposer, mais il venait de sortir de l’école et n’avait pas les ressources nécessaires pour lancer sa marque tout de suite. Il a donc commencé à vendre des cravates et des montres en plastique sur Internet et a très vite récolté environ 20 000 €, ce qui lui a permis de développer son projet. Ainsi, en 2011, la première montre Daniel Wellington est née !

Élégantes mais pas extravagantes

Les montres Swatch concurrencent carrément les montres Daniel Wellington. L’apparence est moderne, élégante et d’un prix raisonnable. La montre présente un cadran étroit, évocateur des montres anciennes des années 1950 et 1960, et elle est ainsi équipée de l’emblématique bracelet en nylon NATO. Auparavant, le bracelet NATO n’était disponible qu’avec des bracelets aux couleurs de l’armée britannique, mais il existe désormais une large variété pour répondre à tous les goûts.

Le mouvement à quartz est japonais, fourni par l’entreprise Miyota, et les montres sont fabriquées loin des montagnes suisses, puisqu’elles sont assemblées à Shenzhen, en Chine. Le but est de fournir des montres robustes, sobres, élégantes et modernes à bas prix. Ainsi, les principaux articles de la marque sont proposés au prix de 129€.

Une décision marketing judicieuse

Filip n’avait clairement pas les moyens de lancer une campagne publicitaire coûteuse au départ. Par conséquent, la marque s’est établie par le biais des médias sociaux. Il offre des montres à des blogueurs habiles à photographier et à exposer afin de diffuser le plus largement possible la nouvelle de Daniel Wellington.

Les photographies communiquent fréquemment une apparence véritablement magnifique, mais à un prix très raisonnable. C’est un succès immédiat. Aujourd’hui, l’entreprise a vendu plus de 2.000.000 de montres, Filip Tysander emploie une centaine de personnes et les montres Daniel Wellington sont disponibles dans plus de 6.000 points de vente dans 75 pays.

Certains affirment déjà qu’il s’agit de la Swatch du XXIe siècle et que la modeste entreprise suédoise a le potentiel pour devenir un concurrent important du fabricant suisse spécialisé dans les montres d’entrée de gamme.

Dans quelques années, nous saurons si la mode Daniel Wellington n’était qu’une mode passagère ou si elle a un impact à long terme sur l’industrie horlogère. Ce que l’on sait, c’est que les clients sont de plus en plus nombreux à l’heure actuelle, et que la firme, qui a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros en 2016, a désormais les moyens de réaliser ses objectifs.

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